Sylvie Soler
Le cycle de supervision d’accompagnants a été un changement de paradigme, une autorisation à laisser mes ailes se déployer d’une manière très subtile et changer de niveau en assumant d’être trop grande pour rester petite.
Une succession de deuils et une perte de sens m’ont amené à remettre en question ma pratique et mon regard sur la vie en général.
L’arrêt de toute quête était le moteur de mon inscription.
Tout était déjà là mais à l’état végétatif, attendant la transplantation dans un nouvel espace plus vaste, ou les fidélités n’ont plus lieu d’être.
Les identifications et croyances limitantes peuvent relâcher doucement pour laisser apparaître la réalité infinie de notre être.
Il n’y a plus d’endroits où se cacher pour se mentir et s’arranger une réalité étroite mais démasquer nos impostures et embrasser nos contradictions dans une responsabilité et une liberté essentielles de se réinventer à chaque instant.
Le regard et les échanges avec Gilles sont un miroir de cela et font vibrer subtilement et puissamment les potentiels endormis.
Il ne s’agit pas de comprendre mentalement mais de se laisser toucher.
Ce cycle a été révélateur d’un processus de gestation dans lequel une nouvelle perspective professionnelle peut éclore très concrètement.
Gilles est à la fois l’ambassadeur et le témoin de ce rappel à notre nature souveraine.